Antoine Arnoult
Spécialisé dans les troubles émotionnels et relationnels vers la création d'une vie pleine de sens
 

Antoine Arnoult, Coach et hypnothérapeute à Caen, spécialisé dans les addictions et troubles émotionnels

Antoine Arnoult | Coaching & Hypnose à Caen | Comprendre l'addiction

COMMENT DÉFINIR SIMPLEMENT UNE ADDICTION ?

La définition que je préfère parce qu’elle est la plus simple, la plus claire et sans jugement : 


Une habitude avec des conséquences négatives, dont on a plus ou moins conscience
(voir les conséquences négatives plus bas)

POURQUOI DÉVELOPPE-T-ON UNE ADDICTION ?

En général pour répondre à un besoin particulier que nous n’arrivons pas à satisfaire par nous-mêmes :
 

  • besoin de s’évader

  • besoin de s’apaiser, de se détendre 

  • besoin de gérer une émotion ou un contexte difficile → souvent chez les personnes ayant grandi dans un contexte dans lequel les émotions n’avaient pas vraiment leur place et étaient souvent critiquées / invalidées

  • besoin de s’affirmer / de retrouver la confiance en soi

  • besoin de liberté 

  • besoin d’aventure, d’intensité, de sensations

  • sortir de soi, de sa tête

  • volonté d’appartenir à un groupe (plutôt au départ)

  • volonté d’afficher une certaine identité : cool, rebelle, libre, anti-conventionnel

  • difficulté à exprimer des besoins ou à poser des limites avec son entourage (et par effet miroir avec soi-même) → notamment chez les personnes ayant vécu des relations très dysfonctionnelles avec leurs parents et ayant adopté des modes relationnels de dépendance ou de codépendance.

COMMENT UNE DÉPENDANCE EST-ELLE MAINTENUE EN PLACE ?

Parce quon lui a donné le pouvoir de satisfaire un certain besoin, comme on l’a vu plus tôt, l’addiction est devenue pour nous (notre inconscient / cerveau) la manière de répondre à ce besoin.


MAIS cela fonctionne même si l’addiction ne répond plus au besoin en question ou que les conséquences sont principalement négatives.  (Les personnes viennent souvent me voir lorsqu’elles ont pris conscience de ça.)
 

Si j’ai ancré dans mon inconscient, par l’habitude, que c’est grâce à l’addiction que je peux :

  • me soulager
  • me socialiser
  • m’amuser
  • calmer mes émotions
  • faire une pause
  • dormir
  • éteindre mon mental
  • retrouver un coup de boost
  • etc.


Tant que je n’ai pas trouvé une plus stratégie pour répondre à ce ou ces besoins, l’addiction sera maintenue ou du moins plus compliquée à déloger.

C’est pour ça que dépasser une addiction est rarement une question de discipline ou de volonté
Il y a d’ailleurs un énorme mythe social autour de la question de la volonté. On a tendance à penser que certain.e.s mettent de la “mauvaise volonté” mais souvent, c’est simplement parce que cette volonté est déjà énormément sollicitée par ailleurs :

 

  • en poursuivant des activités qui ne nous conviennent plus,
  • en maintenant des relations très énergivores avec certaines personnes
  • en ayant un rythme trop intense qui ne laisse pas de place à des moments de décompression
  • en contenant des émotions intenses qui nous occupent

Et comme cette énergie est limitée... difficile de la solliciter pour résister à l'addiction.

Même si peut-être à un moment, il faudra confronter l’émotion du désir stimulé par l’addiction, celle-ci sera largement réduite si le besoin est comblé autrement.

POURQUOI DEVIENT-ON ACCRO ?

Les causes de l'addiction sont multiples et complexes. Elles peuvent être biologiques, psychologiques et sociales. Voici quelques facteurs qui peuvent favoriser l'apparition d'une addiction :
 

  • Facteurs environnementaux : L'environnement dans lequel une personne grandit et vit peut influencer son risque de développer une addiction.
     
  • Facteurs psychologiques : Des problèmes de santé mentale comme la dépression ou l'anxiété peuvent augmenter le risque d'addiction.
     
  • Facteurs sociaux : La pression sociale, la disponibilité de substances et les normes culturelles peuvent jouer un rôle important.
     
  • Facteurs génétiques : Certaines personnes peuvent être plus prédisposées à l'addiction en raison de leur patrimoine génétique.

La bonne nouvelle, c'est que ces effets peuvent être totalement inversés. Retrouver ses capacités physiques, mentales et émotionnelles quand on pensait les avoir perdues et un vrai bonheur (et soulagement !)

LES CONSÉQUENCES DE L'ADDICTION

Les conséquences de l'addiction sont nombreuses et variées, touchant aussi bien la santé physique que mentale et sociale. Elles dépendent de plusieurs facteurs, tels que la substance consommée, la durée et la fréquence de la consommation, ainsi que les facteurs individuels de chaque personne.

 

Les conséquences physiques

  • Problèmes de santé chroniques : Les addictions sont souvent liées à des maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, les cancers (poumon, bouche, œsophage pour les fumeurs), les maladies du foie (pour les consommateurs d'alcool), les troubles respiratoires, etc.
     
  • Troubles neurologiques : Les addictions peuvent altérer les fonctions cognitives, la mémoire, la concentration et provoquer des troubles du sommeil.
     
  • Complications liées à la consommation : Surdosage, infections (en cas d'injection), malnutrition, troubles hormonaux...
     
  • Accidents : Les addictions augmentent le risque d'accidents de la route, de travail ou domestiques.
     
  • Prise de poids


Les conséquences psychologiques

  • Troubles de l'humeur : Dépression, anxiété, irritabilité, changements d'humeur rapides, pensées négatives plus envahissantes
     
  • Troubles du comportement : Impulsivité, agressivité, troubles du sommeil, perte d'intérêt pour les activités auparavant appréciées...
     
  • Troubles de la personnalité : L'addiction peut modifier la personnalité d'une personne, la rendant plus égocentrique, manipulatrice ou impulsive.
     
  • Baisse d’énergie : motivation et envie, procrastination, difficulté à gérer l'ennui, la frustration → moins de résilience

  • Baisse des capacités créatives (notamment en dehors des consommations)

  • Baisse de l’estime de soi : on s’aime moins, on se sent moins aimé, les sentiments de honte, d'autocritique et de culpabilité grandissent
     

Les conséquences sociales

  • Problèmes relationnels : Les addictions peuvent entraîner des conflits familiaux, des ruptures amicales et des difficultés à maintenir des relations stables. Situations de dépendance affective.
     
  • Problèmes professionnels : Absences répétées, baisse de productivité, perte d'emploi...
     
  • Problèmes financiers : Les addictions peuvent entraîner des dépenses importantes et des difficultés financières.
     
  • Isolement social : Les personnes dépendantes ont tendance à se replier sur elles-mêmes et à s'isoler de leur entourage.


Les conséquences spécifiques en fonction de la substance

Chaque substance addictive a des conséquences spécifiques. Par exemple :

  • Alcool: Cirrhose, pancréatite, troubles cardiaques, accidents de la route, troubles cognitifs.
     
  • Tabac: Cancer, maladies cardiovasculaires, maladies respiratoires, vieillissement prématuré de la peau.
     
  • Cannabis: Troubles de la mémoire, de la concentration, de la motivation, augmentation du risque de développer des troubles psychotiques.
     
  • Cocaïne: Insomnie, anxiété, paranoïa, risque de crise cardiaque, accidents vasculaires cérébraux.
     
  • Héroïne: Surdosage, infections liées à l'injection, troubles respiratoires, troubles cardiaques.
     

Il est important de souligner que les conséquences de l'addiction sont souvent cumulatives et peuvent s'aggraver avec le temps.

La bonne nouvelle, c'est que ces effets peuvent être totalement inversés. Retrouver ses capacités physiques, mentales et émotionnelles quand on pensait les avoir perdues et un vrai bonheur (et soulagement !)

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