La définition que je préfère parce qu’elle est la plus simple, la plus claire et sans jugement :
Une habitude avec des conséquences négatives, dont on a plus ou moins conscience
(voir les conséquences négatives plus bas)
En général pour répondre à un besoin particulier que nous n’arrivons pas à satisfaire par nous-mêmes :
besoin de s’évader
besoin de s’apaiser, de se détendre
besoin de gérer une émotion ou un contexte difficile → souvent chez les personnes ayant grandi dans un contexte dans lequel les émotions n’avaient pas vraiment leur place et étaient souvent critiquées / invalidées
besoin de s’affirmer / de retrouver la confiance en soi
besoin de liberté
besoin d’aventure, d’intensité, de sensations
sortir de soi, de sa tête
volonté d’appartenir à un groupe (plutôt au départ)
volonté d’afficher une certaine identité : cool, rebelle, libre, anti-conventionnel
difficulté à exprimer des besoins ou à poser des limites avec son entourage (et par effet miroir avec soi-même) → notamment chez les personnes ayant vécu des relations très dysfonctionnelles avec leurs parents et ayant adopté des modes relationnels de dépendance ou de codépendance.
Parce qu’on lui a donné le pouvoir de satisfaire un certain besoin, comme on l’a vu plus tôt, l’addiction est devenue pour nous (notre inconscient / cerveau) la manière de répondre à ce besoin.
MAIS cela fonctionne même si l’addiction ne répond plus au besoin en question ou que les conséquences sont principalement négatives. (Les personnes viennent souvent me voir lorsqu’elles ont pris conscience de ça.)
Si j’ai ancré dans mon inconscient, par l’habitude, que c’est grâce à l’addiction que je peux :
Tant que je n’ai pas trouvé une plus stratégie pour répondre à ce ou ces besoins, l’addiction sera maintenue ou du moins plus compliquée à déloger.
C’est pour ça que dépasser une addiction est rarement une question de discipline ou de volonté
Il y a d’ailleurs un énorme mythe social autour de la question de la volonté. On a tendance à penser que certain.e.s mettent de la “mauvaise volonté” mais souvent, c’est simplement parce que cette volonté est déjà énormément sollicitée par ailleurs :
Et comme cette énergie est limitée... difficile de la solliciter pour résister à l'addiction.
Même si peut-être à un moment, il faudra confronter l’émotion du désir stimulé par l’addiction, celle-ci sera largement réduite si le besoin est comblé autrement.
Les causes de l'addiction sont multiples et complexes. Elles peuvent être biologiques, psychologiques et sociales. Voici quelques facteurs qui peuvent favoriser l'apparition d'une addiction :
La bonne nouvelle, c'est que ces effets peuvent être totalement inversés. Retrouver ses capacités physiques, mentales et émotionnelles quand on pensait les avoir perdues et un vrai bonheur (et soulagement !)
Les conséquences de l'addiction sont nombreuses et variées, touchant aussi bien la santé physique que mentale et sociale. Elles dépendent de plusieurs facteurs, tels que la substance consommée, la durée et la fréquence de la consommation, ainsi que les facteurs individuels de chaque personne.
Les conséquences physiques
Les conséquences psychologiques
Baisse d’énergie : motivation et envie, procrastination, difficulté à gérer l'ennui, la frustration → moins de résilience
Baisse des capacités créatives (notamment en dehors des consommations)
Baisse de l’estime de soi : on s’aime moins, on se sent moins aimé, les sentiments de honte, d'autocritique et de culpabilité grandissent
Les conséquences sociales
Les conséquences spécifiques en fonction de la substance
Chaque substance addictive a des conséquences spécifiques. Par exemple :
Il est important de souligner que les conséquences de l'addiction sont souvent cumulatives et peuvent s'aggraver avec le temps.
La bonne nouvelle, c'est que ces effets peuvent être totalement inversés. Retrouver ses capacités physiques, mentales et émotionnelles quand on pensait les avoir perdues et un vrai bonheur (et soulagement !)